Après 5 ans de fonctionnement, les dirigeants de Synartis ont été confrontés à un délitement de leur équipe métier. Cette situation, périlleuse pour l’entreprise, s’est révélée être une opportunité pour eux d’enrichir leur palette managériale en développant une « proximité organisée » auprès de leurs collaboratrices au bénéfice de la confiance et de l’autonomie.
Voici comment Anne de Laval les a accompagnés dans ce passage transformateur.
Un moment de vérité managériale pour Synartis
La société Synartis est un prestataire de Santé, spécialisée en cicatrisation. Elle commercialise des pansements adaptés à la plaie du patient et travaille en coordination avec les médecins et les infirmiers pour suivre l‘évolution de la cicatrisation de la plaie du patient.
La société propose une offre de service innovante, elle a donc recruté des collaboratrices sur un métier innovant « infirmière coordinateur en cicatrisation ».
Après avoir constitué progressivement leur équipe métier, les fondateurs ont été confrontés à un problème de communication profond avec l’équipe. Il était devenu difficile d’avoir un dialogue et un cadre de travail serein et constructif. Ils se sentaient dans une impasse.
Moment difficile pour les fondateurs : stop or continue ? Ils ont décidé de continuer l’aventure.
L’équipe de 6 personnes s’est naturellement dissoute. Les fondateurs ont décidé de refonder une nouvelle équipe avec une préoccupation majeure : la qualité de la communication avec les collaborateurs.
Comment l’intervention du cabinet PÉGASE Coaching Formation a réussi à accompagner ce changement ?
Anne de Laval est intervenue juste après ce renouvellement. La nouvelle équipe était constituée mais les dirigeants avaient peur de renouveler les mêmes erreurs, sans pour autant en avoir identifiées.
- « J’ai été sollicité par les fondateurs pour les aider à trouver le bon niveau de communication avec leur équipe. Ils souhaitaient établir une relation de confiance, proposer à leur collaboratrices un contexte de travail épanouissant, où elles pouvaient développer leur autonomie.
- Concernant la notion d’autonomie, il y a souvent confusion chez les managers avec celle d’indépendance. Accompagner un collaborateur vers l’autonomie demande un accompagnement de proximité, régulier, pour lui permettre de monter en compétence, tant sur les savoirs techniques que sur les compétences comportementales. Il y a un réel retour sur investissement au-delà de l’acquisition de compétences. Cette relation de proximité favorise un échange constructif et développe la confiance.
Comme le métier d’infirmière coordinateur est complexe, et spécifique à Synartis, j’ai proposé aux deux fondateurs de mener, de manière régulière, des séquences d’observation feed-back de leurs collaboratrices en situation d’interaction avec un client.
Autant d’occasions d’échanger sur les difficultés rencontrées, trouver avec elles des solutions et également des occasions de reconnaître les progrès réalisés.
- « Quand Anne nous a proposé ces séances d’observation- feed-back, j’avais peur que nos collaboratrices se sentent fliquées, or elles avaient justement besoin de proximité. » témoigne Pierre Thouvard, un des deux associés.
- « En tant qu’intervenante, Identifier comment résoudre une situation sensible, n’est pas difficile en soi. L’enjeu est davantage d’accompagner mon client à faire différemment de d’habitude, à aller au-delà de ses croyances, voire de ses peurs et l’aider à plonger sans pour autant le mettre en danger. La relation de confiance est ici très importante. C’est important pour moi de l’amener à faire un premier petit pas qui lui permet d’entrevoir un nouveau champ des possibles et qui l’encourage à continuer dans ce sens. Cette exploration initie le changement des perceptions et des comportements. Pour l’aider à poursuivre et le soutenir dans ses efforts, je l’amène à s’engager dans un plan d’action concret et réaliste pour lui, un plan d’action que nous avons co-construit ensemble.
Le résultat
Les dirigeants de Synartis ont gagné du temps avec une équipe soudée, solidaire et performante. Il y a désormais une très bonne interaction entre l’équipe et la direction.
Les fondateurs peuvent donc se concentrer sur du développement.
« Etre écouté sans filtre et être challengé sur un plan d’action concret qui répondait à nos préoccupations du moment nous a permis de grandir plus vite, d’accélérer la stratégie et la mise en oeuvre des objectifs. » résume Pierre Thouvard.
Tous les deux soulignent l’importance de prendre du recul, de pouvoir s’extraire du quotidien pendant une heure ou deux, sans interruption, et de manière régulière.
Cette capacité à s’extraire du quotidien, ce « devoir de s’asseoir » est devenu dans notre monde de plus en chahuté, une compétence stratégique pour le dirigeant. Elle lui permet de regarder une situation tel un hélicoptère, avec davantage de hauteur et d’angle de vue et d’agir en conséquence. Elle permet aussi de se questionner sur soi, sur son mode d’interaction avec son écosystème et de réajuster.
C’est un espace de respiration qui n’est pas spontanément naturel pour le dirigeant, jusqu’à ce qu’il y ait goûté.
Le message d’Anne de Laval
« En tant que coach, j’aime accompagner les dirigeants de PME sur ces temps clés, bien ancrés dans la réalité de l’entreprise. J’accompagne tel un compagnon de route qui se met au service de son client et du résultat qu’il souhaite atteindre.
Ma pratique est devenue de plus en plus intuitive : respecter le tempo de mon client, sentir le moment où après un temps d’écoute et de questionnement, la situation est suffisamment claire pour lui, pour lui proposer de s’engager dans un plan d’action. Au plus la confiance est installée avec mon client, au plus mon intuition me guide, dans le questionnement mais aussi dans le niveau d’intensité avec lequel je vais le challenger pour passer à l’action : ce passage, qui lui demande de sortir de sa zone de confort, est expérientiel et transformateur. De cette expérience vécue émergera un nouveau regard sur la situation et sur lui, qui se traduira, au-delà des résultats, par un ajustement de sa posture de dirigeant.
Et c’est ce passage que je soutiens en tant que coach, il est fondamental, comme tous les passages 🙂 »